Sikorsky - Sud Aviation

HSS-1 Seabat

Lutte anti-sous-marine – Transport moyen tonnage

L'appareil du CAEA

Le HSS-1 Seabat149, de construction française, effectue son premier vol en 1961. Il sert au sein des flottilles embarquées 32F, 31F et 33F jusqu’en mai 1973, rejoint 3 ans la section Jeanne d’Arc, revient à la 31F et repart pour la « Jeanne » en 1978 pour achever sa carrière en 1979. Exposé sur la Base d’aéronautique navale de St-Raphaël, il est récupéré plus tard par l’armée de l’Air à Toulouse.

Il est finalement confié au CAEA en 1999. Sa restauration débute en 2000, mais doit s’interrompre, reprend en 2018 pour être suspendue 18 mois cause Covid. Relancée après la crise, elle se poursuit encore…

Le HSS-1 Seabat

Le Sikorsky HSS-1 Seabat est développé d’abord pour répondre aux besoins de lutte anti-sous-marine de l’US Navy.

La Marine nationale les emploie de 1957 à 1979 pour l’escorte anti-sous-marine, la protection des convois, la surveillance côtière, le sauvetage en mer et les évacuations sanitaires. Son Hydro escadrille de service spécial n°11 (HESS) est engagée dans la guerre d’Algérie, pour du transport de commandos, des opérations côtières et aéroterrestres.

L’armée de l’Air engage également massivement ses H-34A Choctaw (version terrestre) pour répondre au besoin croissant d’aéromobilité.

Aéro-potins

Les « Pirates » : c’est à la fin des années cinquante, en Algérie, que les personnels de l’Aéronavale attribuent ce surnom affectueux aux HSS-1.

Les experts

SEABAT HSS-1
17,07 m

14,25 m

4,86 m

Vitesse de croisière

160 km/h

Masse à vide

3,5 tonnes

Distance franchissable

300 Km

Masse max

5,4 tonnes

Motorisation

1 moteur Wright R-1820-84
9 cylindres en étoile de 1 525 cv

Équipage

2 pilotes

Galerie
1999 : récupération de l'appareil à Toulouse

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Restauration

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