Dassault Aviation

Mirage F1 BQ

Biplace d'entraînement et de conversion opérationnelle

L'appareil du CAEA

Le Mirage F1 BQ irakien du CAEA porte le n°4656. En décembre 1990, après ses 6 vols de réception, il est convoyé de l’usine Dassault Aviation de Mérignac à celle de Cazaux. Encore en France en janvier 1991 au déclenchement de la guerre du Golfe, il est placé sous embargo. À la fin des hostilités, il est stocké deux ans en attente d’un éventuel repreneur. En 1993, il est transféré chez Dassault à Mérignac, pour servir de réserve de pièces détachées. Il est finalement confié au CAEA où il arrive, via le taxiway, le 11 décembre 2008. Sa cellule ne compte que 8h15 de vol à son actif.

Le Mirage F1 BQ

Le Mirage F1 irakien est une version très fortement modernisée du F1 C français, d’une grande polyvalence, qui s’accroît à chaque nouvelle version (EQ-1 à EQ-6). L’Irak les engage avec succès contre l’Iran (1980-88), dans tous types de missions : défense aérienne (il abat des F-14 Tomcat iraniens) ; attaque au sol de sites militaires, d’infrastructures de valeur, puis dans la « guerre des villes » ; attaque à la mer, avec le missile AM 39 Exocet. A contrario, le système d’armes de sa variante biplace (BQ) d’entraînement et de conversion opérationnelle n’évolue pas dans le temps. Le BQ reste cependant capable d’assurer des missions de défense aérienne à un ou deux pilotes.

Aéro-potins

Avec la défection de pilotes irakiens en 1991, en pleine du Golfe, l’Iran a hérité de plusieurs Mirage F1 BQ. Il en possédait encore quatre exemplaires en état de vol en 2016.

Les experts

8,44 m

15,5 m

4,49 m

Masse à vide

8 tonnes

Masse max

16,2 tonnes

Plafond opérationnel

50 000 pieds
(15 000m)

Vitesse max

Mach 2,2
(2 300 km/h)

Propulsion

1 turboréacteur SNECMA Atar 9k50

de 4,9 tonnes de poussée à sec

et 7 tonnes avec PC

Armement

Sans armement interne

Galerie
L'appareil du CAEA