MD 450 Ouragan
Chasseur-bombardier par temps clair
Le Dassault MD 450 Ouragan n°232, commandé au titre du marché n° 5521/50, sort d’usine le 10 juillet 1953. Le 20 juillet, il est livré à l’Escadron de chasse III/2 Alsace (immatriculation F-UGSY), unité alors au service du 1er Commandement aérien tactique (CATac), lui-même intégré à la 4ème ATAF (Allied Tactical Air Force de l’OTAN). Il y sert jusqu’au 15 mai 1956.
Pour une raison inconnue mais vraisemblablement liée à une maintenance lourde, il passe ensuite un peu plus de 4 mois au Groupe de maintenance (GM) 16/002 de la 2ème Escadre de chasse, du 16/05/56 au 26/09/57, puis un mois à l’Atelier régional de la 2ème Région aérienne (AR) 2/651, du 26/09/57 au 28/10/57. Vient ensuite une première période de stockage à Châteaudun jusqu’au 6 avril 1959, date à laquelle il reprend du service au sein de l’École de chasse « Christian Martell » de Meknès, au Maroc. Il y sert pendant 2 ans (immatriculation F-TETP), avant d’être retiré du service le 13 avril 1961. Il retourne à Châteaudun pour stockage, avant d’être définitivement réformé le 7 février 1963.
Sa cellule sert ensuite d’ornement sur la Base aérienne 726 de Nîmes-Courbessac, puis sur la Base aérienne 200 d’Apt-Saint-Christol.
En septembre 1998, il est mis à disposition du CAEA par l’armée de l’Air qui en assure le démontage et le transport vers Mérignac. La régularisation administrative ne sera effective qu’en 2021.
La première étape de sa restauration débute en 2000 par les empennages et la voilure.
Une deuxième phase est entreprise en 2010 afin de présenter l’aéronef à la soirée de commémoration de 60 ans de production Dassault à Mérignac.
Le travail est repris en 2016. Fin 2019, une paire de bidons de bouts d’ailes est généreusement offerte au CAEA par les Ailes anciennes du Bourget fin 2019. La crise du Covid interrompt la restauration de mars 2020 à octobre 2021. Le métal, alors à nu juste avant peinture, s’oxyde, et le travail de décapage-peinture doit être entièrement repris. Il est toujours en cours…