1 NORATLAS
SNCAN

Nord 2501 Noratlas

Avion de transport cargo, passagers, parachutistes

L'appareil du CAEA

Le Noratlas numéro 188 est pris en compte par l’armée de l’Air le 19 janvier 1960 et affecté au Centre d’instruction des équipages de transport (CIET) 340 de Toulouse, sous l’immatriculation 340-HB. Accidenté à Toulouse en juillet 1961 lors d’une évolution au sein de la patrouille Guimauve, il subit un chantier de réparation de mars à décembre 1963. Il reprend aussitôt du service à l’Escadron de transport (ET) III/62 Sahara (immatriculé 62-SB) jusqu’en avril 1964. Il est alors affecté l’ET II/63 Bigorre (63-BU) jusqu’à sa transformation en version « classe volante » pour la formation des radio-navigateurs (RN) par l’Atelier industriel de l’aéronautique, de mars 1968 à juin 1969. Il est ensuite affecté au Groupement école (GE) 316 (316-FS) jusqu’en décembre 1978, puis à l’ET I/63 CIET de Toulouse (63-VO), jusqu’à son stockage à Châteaudun en août 1981. Il retourne au GE 316 (de nouveau 316-FS, F-TEFS) en février 1982 pour être finalement retiré du service en janvier 1986 et stocké à Châteaudun, après 9 100 heures de vol. Sa réforme intervient le 2 décembre 1986.

Il est cédé à l’armée de Terre pour servir de « décoration » au sein du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP) de Souge en Gironde. Il arrive en vol à Mérignac, où il est démonté par une équipe de l’armée de l’Air composée de mécaniciens de la Base aérienne 106 et un renfort de deux mécaniciens du GERMAS 15/063 de Toulouse-Francazal. Il est convoyé par la route fin décembre 1986. Son remontage est effectué en une semaine au début de l’année 1987, par des températures de -10°.

Le 503ème Régiment du train remplaçant les parachutistes à Souge et ne souhaitant pas le conserver l’appareil, ce dernier est mis à disposition du CAEA en janvier 2001. L’appareil est aussitôt démonté. Son transport de Souge à Mérignac est effectué le 27 avril 2001. Il peut être mis à l’abri à partir de septembre 2002. Sa restauration nécessite de nombreuses pièces. Nous remercions ici Les Ailes anciennes Le Bourget et le Musée Mémorial des Parachutistes de Lons. Huit années de dur labeur et l’appareil est enfin complet et visitable.